« Tu diras aux gens de ton peuple : Ainsi parle le Seigneur Dieu : J'irai prendre les fils d'Israël parmi les nations où ils sont allés. Je vais les rassembler de partout et les ramener sur leur terre.
L'Eglise catholique romaine, selon le calendrier général romain, célèbre (Samedi, 2024-03-23) ce qui suit:
Deuxième épître à Timothée 1, 13-14; 2, 1-3
Psaumes de Salomon 95, 1-2a. 2b-3. 7-8a. 10
Matthieu 9, 35-38
Ez 37, 21-28
Lecture du livre d'Ézékiel.
Cantique : Jérémie 31, 10, 11-12ab, 13
R/ Comme un berger garde son troupeau, le Seigneur veille sur nous.
Écoutez, nations, la parole du Seigneur !Annoncez dans les îles lointaines :« Celui qui disperse Israël le rassemble,il le garde, comme un berger son troupeau.« Le Seigneur a libéré Jacob,l'a racheté des mains d'un plus fort.Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion :Ils affluent vers la bonté du Seigneur.« La jeune fille se réjouit, elle danse ;jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble !Je change leur deuil en joie,les réjouis, les console, après la peine. »
cf. Jn 10, 15 ;11, 52
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus. Toi, le bon Pasteur, tu as donné ta vie pour rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersé. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.
Jn 11, 45-57
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean.
Quand Lazare fut sorti du tombeau, les nombreux Juifs, qui étaient venus entourer Marie et avaient donc vu ce que faisait Jésus, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu'il avait fait. Les chefs des prêtres et les pharisiens convoquèrent donc le grand conseil ; ils disaient :
« Qu'allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous continuons à le laisser agir, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
Alors, l'un d'entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n'y comprenez rien ; vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple, et que l'ensemble de la nation ne périsse pas. »
Ce qu'il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, comme il était grand prêtre cette année-là, il fut prophète en révélant que Jésus allait mourir pour la nation. Or, ce n'était pas seulement pour la nation, c'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés.
A partir de ce jour-là, le grand conseil fut décidé à le faire mourir. C'est pourquoi Jésus ne circulait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d'Éphraïm où il séjourna avec ses disciples.
Or, la Pâque des Juifs approchait, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la fête. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu'en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! »
Les chefs des prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu'on puisse l'arrêter.