SAMEDI TROISIÈME SEMAINE DE CARÊME 2024:
Temps du Carême.PREMIÈRE LECTURE DE LA MESSE
Fausse et vraie conversion
Os 6,1-6
Lecture du livre d'Osée.
Les fils d"Israël se disaient entre eux : « Allons ! Revenons au Seigneur ! C'est lui qui nous a cruellement déchirés, c'est lui qui nous guérira ; lui qui nous a meurtris, il pansera nos blessures. Après deux jours il nous rendra la vie, le troisième jour il nous relèvera et nous vivrons en sa présence. Efforçons-nous de connaître le Seigneur ; sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore, elle sera bienfaisante pour nous comme l'ondée, comme les pluies de printemps qui arrosent la terre. »
Et Dieu répondit : «Que vais-je te faire, Éphraïm ? Que vais-je te faire, Juda ? Votre amour est fugitif comme la brume du matin, comme la rosée qui s'évapore à la première heure. Voilà pourquoi je vous ai frappés par mes prophètes, je vous ai massacrés par les paroles de ma bouche. Car c'est l'amour que je désire, et non les sacrifices, la connaissance de Dieu, plutôt que les holocaustes.»
PSAUME RESPONSORIAL
Ps 50, 3-4, 18-19, 20-21ab
R/ C'est l'amour que tu veux, et non les sacrifices.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas, tu n'acceptes pas d'holocauste.Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes sur ton autel.
Acclamation de l'Évangile
cf. Ps 94, 8
Tes paroles, Seigneur, sont l'esprit et la vie. Aujourd'hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur. Tes paroles, Seigneur, sont l'esprit et la vie.
GOSPEL DE LA MESSE
Le pharisien et le publicain : fausse et vraie justice
Lc 18, 9-14
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc.
Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.'
Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !'
Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »