MARDI QUATRIÈME SEMAINE DE TEMPS ORDINAIRE 2025:
Temps Ordinaire.PREMIÈRE LECTURE DE LA MESSE
Courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée
He 12, 1-4
Lecture de la lettre aux Hébreux.
Frères,
nous aussi, entourés de cette immense nuée de témoins,
et débarrassés de tout ce qui nous alourdit
- en particulier du péché qui nous entrave si bien -,
courons avec endurance
l’épreuve qui nous est proposée,
les yeux fixés sur Jésus,
qui est à l’origine et au terme de la foi.
Renonçant à la joie qui lui était proposée,
il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice,
et il siège à la droite du trône de Dieu.
Méditez l’exemple
de celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle hostilité,
et vous ne serez pas accablés par le découragement.
Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang
dans votre lutte contre le péché.
- Parole du Seigneur.
PSAUME RESPONSORIAL
21 (22), 26b- 27, 28.30, 31-32
R/ Ils loueront le Seigneur,ceux qui le cherchent. (21, 27b)
Devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ;ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent :« À vous, toujours, la vie et la joie ! »La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur,chaque famille de nations se prosternera devant lui.Tous ceux qui festoyaient s’inclinent ;promis à la mort, ils plient en sa présence.Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ;on annoncera le Seigneur aux générations à venir.On proclamera sa justice au peuple qui va naître :Voilà son œuvre !
Acclamation de l'Évangile
2 Tm 1, 10
Alléluia. Alléluia. Jésus Christ, notre Sauveur, a détruit la mort ; il a fait resplendir la vie par son Évangile.Alléluia.
GOSPEL DE LA MESSE
Résurrection d'une petite fille et guérison d'une femme
Mc 5, 21-43
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc.
Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac.
Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. »
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle l'écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans... — elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré — ... cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »
À l'instant, l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondaient : « Tu vois bien la foule qui t'écrase, et tu demandes : 'Qui m'a touché ?' »
Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste.
Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L'enfant n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille.
Il saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher — elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés.
Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis il leur dit de la faire manger.