Présentation du Seigneur 2018:
PREMIÈRE LECTURE DE LA MESSE
Soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez
Ml 3, 1-4
Lecture du livre du prophète Malachie.
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Voici que j’envoie mon messager
pour qu’il prépare le chemin devant moi;
et soudain viendra dans son Temple
le Seigneur que vous cherchez.
Le messager de l’Alliance que vous désirez,
le voici qui vient - dit le Seigneur de l’univers.
Qui pourra soutenir le jour de sa venue ?
Qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ?
Car il est pareil au feu du fondeur,
pareil à la lessive des blanchisseurs.
Il s’installera pour fondre et purifier :
il purifiera les fils de Lévi,
il les affinera comme l’or et l’argent;
ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur,
présenter l’offrande en toute justice.
Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem
sera bien accueillie du Seigneur,
comme il en fut aux jours anciens,
dans les années d’autrefois.
— Parole du Seigneur.
OU BIEN
PSAUME RESPONSORIAL
Ps 23 (24), 7, 8, 9, 10
R/ C’est le Seigneur, Dieu de l’univers;c’est lui, le roi de gloire. (Ps 23, 10bc)
Portes, levez vos frontons,élevez-vous, portes éternelles :qu’il entre, le roi de gloire !Qui est ce roi de gloire ?C’est le Seigneur, le fort, le vaillant,le Seigneur, le vaillant des combats.Portes, levez vos frontons,levez-les, portes éternelles :qu’il entre, le roi de gloire !Qui donc est ce roi de gloire ?C’est le Seigneur, Dieu de l’univers;c’est lui, le roi de gloire.
DEUXIÈME LECTURE DE LA MESSE
Il lui fallait se rendre en tout semblable à ses frères
He 2, 14-18
Lecture de la lettre aux Hébreux.
Puisque les enfants des hommes
ont en commun le sang et la chair,
Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition :
ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance
celui qui possédait le pouvoir de la mort,
c’est-à-dire le diable,
et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort,
passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges,
c’est la descendance d’Abraham.
Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères,
pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi
pour les relations avec Dieu,
afin d’enlever les péchés du peuple.
Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion,
il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.
- Parole du Seigneur.
Acclamation de l'Évangile
Lc 2, 32
Alléluia. Alléluia. Lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. Alléluia.
GOSPEL DE LA MESSE
Mes yeux ont vu ton salut
Lc 2, 22-40
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc.
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse
pour la purification,
les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem
pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur :
un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce
qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.
Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus
pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras,
et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s’en aller
en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l’enfant
s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit,
puis il dit à Marie sa mère :
« Voici que cet enfant
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
Il sera un signe de contradiction
- et toi, ton âme sera traversée d’un glaive - :
ainsi seront dévoilées
les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Il y avait aussi une femme prophète,
Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge;
après sept ans de mariage,
demeurée veuve,
elle était arrivée à l’âge de 84 ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple,
servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même,
elle proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l’enfant
à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé
tout ce que prescrivait la loi du Seigneur,
ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait,
rempli de sagesse,
et la grâce de Dieu était sur lui.
- Acclamons la Parole de Dieu.
OU LECTURE BREVE
VENDREDI QUATRIÈME SEMAINE DE TEMPS ORDINAIRE 2018:
Temps Ordinaire.PREMIÈRE LECTURE DE LA MESSE
Éloge de David
Si 47, 2-11
Lecture du livre de Ben Sirac le Sage.
Dans le sacrifice de communion, on met à part la graisse des animaux offerts à Dieu;ainsi David a été mis à part entre les fils d'Israël. Il a joué avec les lions comme si c'étaient des chevreaux, et avec les ours comme si c'étaient des agneaux.
N'était-il pas tout jeune quand il a tué le géant et supprimé la honte de son peuple, lorsqu'il lança la pierre de sa fronde et abattit l'arrogance de Goliath ?
Il invoqua le Seigneur Très-Haut qui a mis dans sa main la vigueur pour supprimer le puissant guerrier et relever la force de son peuple.
C'est pourquoi on lui a fait gloire d'avoir tué dix mille hommes : on l'a célébré en bénissant le Seigneur quand on lui a donné la glorieuse couronne royale.
En effet, il a détruit les ennemis qui entouraient le pays, il a anéanti ses adversaires philistins, il a détruit leur force comme on le voit encore aujourd'hui.
Dans tout ce qu'il a fait, il a célébré la louange du Saint, du Très-Haut, en proclamant sa gloire. De tout son cœur, il a chanté les psaumes, il a aimé son Créateur.
Devant l'autel, il a placé des chantres, et leur voix rendit les chants plus doux.
Il a donné de l'éclat aux fêtes, il a organisé de façon définitive les temps de service,
pour que le saint nom du Seigneur soit célébré, et que les chants retentissent dans le sanctuaire dès le matin.
Le Seigneur a pardonné les péchés de David, il a pour toujours exalté sa force, il a fondé sur lui l'Alliance avec les rois, le trône de gloire d'Israël.
PSAUME RESPONSORIAL
Ps 17, 31.33a, 47.50, 32a.51
R/ Béni soit Dieu, mon Sauveur !
Notre Dieu a des chemins sans reproche,la parole du Seigneur est sans alliage,il est un bouclier pour qui s'abrite en lui.C'est le Dieu qui m'emplit de vaillance.Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !Qu'il triomphe, le Dieu de ma victoire.Aussi, je te rendrai grâce parmi les peuples,Seigneur, je fêterai ton nom.Qui est Dieu, hormis le Seigneur ?Il donne à son roi de grandes victoires,il se montre fidèle à son messie,à David et sa descendance, pour toujours.
Acclamation de l'Évangile
Mtt 5, 10
Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux ! Alléluia.
GOSPEL DE LA MESSE
Hérode et Jésus — La passion de Jean Baptiste
Mc 6, 14-29
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc.
Comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait :
« C'est Jean le Baptiste qui est ressuscité d'entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. »
Certains disaient : « C'est le prophète Élie. »
D'autres disaient encore : « C'est un prophète comme ceux de jadis. »
Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j'ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! »
Car c'était lui, Hérode, qui avait fait arrêter Jean et l'avait mis en prison.
En effet, il avait épousé Hérodiade, la femme de son frère Philippe, et Jean lui disait :
« Tu n'as pas le droit de prendre la femme de ton frère. »
Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mettre à mort. Mais elle n'y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c'était un homme juste et saint, et il le protégeait;quand il l'avait entendu, il était très embarrassé, et pourtant, il aimait l'entendre.
Cependant, une occasion favorable se présenta lorsque Hérode, pour son anniversaire,
donna un banquet à ses dignitaires, aux chefs de l'armée et aux notables de la Galilée.
La fille d'Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives.
Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi tout ce que tu veux, et je te le donnerai. »
Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c'est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu'est-ce que je vais demander ? »
Hérodiade répondit : « La tête de Jean le Baptiste. »
Aussitôt la jeune fille s'empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande :
« Je veux que tout de suite tu me donnes sur un plat la tête de Jean Baptiste. »
Le roi fut vivement contrarié;mais à cause du serment fait devant les convives, il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt il envoya un garde avec l'ordre d'apporter la tête de Jean.
Le garde s'en alla, et le décapita dans la prison.
Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère.
Lorsque les disciples de Jean apprirent cela, ils vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.