Frères,
Dieu n’est pas injuste :
il n’oublie pas votre action
ni l’amour que vous avez manifesté à son égard,
en vous mettant au service des fidèles
et en vous y tenant.
Notre désir est que chacun d’entre vous
manifeste le même empressement jusqu’à la fin,
pour que votre espérance se réalise pleinement ;
ne devenez pas paresseux,
imitez plutôt ceux qui, par la foi et la persévérance,
obtiennent l’héritage promis.
Quand Dieu fit la promesse à Abraham,
comme il ne pouvait prêter serment par quelqu’un de plus grand que lui,
il prêta serment par lui- même,
et il dit :
Je te comblerai de bénédictions
et je multiplierai ta descendance.
Et ainsi, par sa persévérance,
Abraham a obtenu ce que Dieu lui avait promis.
Les hommes prêtent serment par un plus grand qu’eux,
et le serment est entre eux une garantie
qui met fin à toute discussion ;
Dieu a donc pris le moyen du serment
quand il a voulu montrer aux héritiers de la promesse,
de manière encore plus claire,
que sa décision était irrévocable.
Dieu s’est ainsi engagé doublement de façon irrévocable,
et il est impossible que Dieu ait menti.
Cela nous encourage fortement,
nous qui avons cherché refuge dans l’espérance
qui nous était proposée et que nous avons saisie.
Cette espérance,
nous la tenons comme une ancre sûre et solide pour l’âme ;
elle entre au- delà du rideau,
dans le Sanctuaire
où Jésus est entré pour nous en précurseur,
lui qui est devenu grand prêtre de l’ordre de Melkisédek
pour l’éternité.
- Parole du Seigneur.